La Savoie doit maintenant relever sa part des défis écologiques

En Savoie, les urgences écologiques méritent plus que 5% du budget départemental ! Le Conseil Général doit davantage s'impliquer pour :

- préserver toutes les terres agricoles, les orienter massivement vers l'agriculture bio ou raisonnée, leur offrir un débouché de proximité en incitant la restauration collective et privée à s'y convertir ;

- limiter la production de déchets, améliorer leur taux de recyclage et valoriser les déchets organiques (engrais, méthanisation);

- mieux protéger nos ressources en eau, la biodiversité, nos paysages, notamment ceux de montagne menacés par le « tout-ski » ;

- promouvoir les économies d'énergie dans les modes de vie, l'habitat et les entreprises et soutenir les énergies renouvelables au moment où l'Etat se retire. La filière bois-énergie locale doit être structurée et stimulée. Des solutions innovantes mettrons l'équipe-ment solaire photovoltaïque à portée des entreprises et ménages peu fortunés sans grand coût pour la collectivité.

En matière de déplacements, la Savoie est à la hauteur sur le covoiturage (sa plateforme web reste à médiatiser) mais il faut d'autres engagements :

- ne plus réaliser de voie routière nouvelle, plafonner le trafic de l'aéroport Chambéry-Aix (il a triplé en 20 ans), étoffer le réseau des axes cyclables ;

- améliorer la fréquence et la vitesse des transports collectifs, pousser les réseaux d'Aix et Chambéry à s'intégrer, étudier un tram-train entre les 2 cités;

- réétudier l'hypothèse d'un tramway léger à crémaillère entre Aix et le Revard, en transférant ici une part des moyens publics actuellement orien-tés vers les plus grandes stations de sport d'hiver.